Martin-Lugand, А. Désolée, je suis attendue. – P :Pocket, 2017. — 416 p. – Yaël ne vit que pour son travail. Brillante interprète pour une agence de renom, elle enchaîne les réunions et les diners d’affaires sans jamais se laisser le temps de respirer. Les vacances, très peu pour elle, l’adrénaline est son seul moteur. Juchée sur ses éternels escarpins, elle est crainte de ses collègues et ne voit quasiment jamais sa famille et ses amis qui s’inquiètent de son attitude. Mais le monde qu’elle s’est créé pourrait vaciller face aux fantômes du passé.
Aurélie Valognes. En voiture, Simone ! – P : Le Livre de Poche, 2017. – 256 p. – On dit qu’un couple sur trois divorce à cause de leurs beaux-parents. Mais combien de beaux-parents s’écharpent à cause de leur belle-fille.
Marie-Aude Murail. Baby-sitter blues. — P: Neuf de L’école des loisirs, 2005. — 137 p. – Emilien déteste les mioches qui pleurnichent. Il s’est juré de ne jamais devenir père. Un père, d’ailleur, il ne sait pas ce que c’est. A quatorse ans, il vit seul avec sa mère depuis toujours. Alors, pourquoi jouer les baby-sitter ? Par appât du gain, bien sûr. A 5 euros de l’heure, il pourra se payer le PC de ses rèves. Mais voilà, à force de mentir en se faisant passer pour un as du baby-sitting et de potasser Comprendre et aimer son enfant, Emilien se prend au jeu. Et il s’intéresse si bien au petit Anthony, six mois, le bébé qui ne sourit jamais, qu’il finit par s’y attacher.
Martin Page. Manuel d’écriture et de survie. – P : Points, 2015. – 216p. — Martin Page nous fait lire la correspondance qu’il entretient avec Daria. En fait, on ne lis que les « réponses » de Martin, mais ces éléments sont suffisamment riches de sens pour que l’on imagine les questions et les angoisses de son amie épistolaire. Par ces échanges, il sert de guide à Daria dans sa quête pour devenir écrivain (ou écrivainE, cela fait aussi parti des multiples débats). La création, les joies, les doutes, les erreurs, la précarité qui guette, la solitude parfois, Martin Page décortique tout ça avec lucidité et recul mais avec une vraie foi en son oeuvre et son travail d’écrivain, si fragile et si important.
Martin Page. On s’habitue aux fins du monde . — P: J’ai lu, 2007. — 254 p. – L’auteur dresse le portrait d’un homme qui, à vingt-huit ans, commence à naître à lui-même dans une société et un milieu où l’illusion et la lumière ne servent qu’à masquer le vide et la solitude.
Martin Page. Plus tard, je serai moi. — P: Editions du Rouergue, 2013. — 96 p. — Séléna est en pleine adolescence : elle se cherche un look, pour commencer, et n’a pour le moment aucune idée de ce qu’elle veut faire plus tard dans la vie. Elle est amie avec Vérane, qui est handicapée en fauteuil et dont les parents sont assez exigeants sur les résultats scolaires. Les parents de Séléna lui suggèrent un jour que si elle veut être artiste, aucun problème, ils ne l’en dissuaderont pas, ils l’encourageront même, et ils vont commencer dès à présent, en lui offrant de quoi écrire, dessiner, peindre, modeler, photographier, et même, un piano avec des cours chez un professeur. Mais rien de tout cela ne l’intéresse particulièrement. Ses parents vont pousser très loin leur logique : il est bien connu que les artistes ont rarement eu une enfance heureuse, alors il faut conditionner Séléna à la rudesse de la vie : ils coupent le chauffage, ne mangent plus que du riz et des pommes de terre, … jusqu’à l’extrême. Jusqu’à ce que Séléna finisse par réagir et se prononcer …
Jean Anouilh. Ornifle ou le Courant d’air. P: La Table ronde, 1955. — 238 p. – Avec Ornifle, qu’il classe parmi ses “pièces grinçantes”, Jean Anouilh écrit en quelque sorte son don Juan. Mais Ornifle, parolier à la mode, est un don Juan fort différent de celui de Molière. Trop lucide, il pose sur lui-même un regard destructeur et il porte en lui un principe secret de désagrégation.
Nicole de Buron. Cheri tu m’écoute ?… Alors répète ce que je viens de dire… – P: Plon, 1998. — 231 p. — Comment décrire ce livre… il est à la fois drôle et criant de vérité, farfelu mais si naturel… Ce n’est pas réellement une histoire, c’est un moment de vie, sur le thème de l’amour, que nous fait partager l’auteur… Un style décoiffant et hilarant, un antidépresseur à dévorer en une soirée !
Renate Kaiser. Miri maßgeschneidert — Cosplay, Jeans und Rüschenträume. — Verlag: Carlsen, 2012. — 200 S. — Miriam hat’s nicht leicht: Ihre Eltern verlangen eine perfekte Vorzeigetochter, ihre Mitschülerinnen interessieren sich nur perfekte Outfits und hübsche Jungs, und ihre Leistungen in der Schule … alles andere als perfekt. Aber die 15-jährige Gymnasiastin hat eigene Vorstellungen von einem perfekten Leben. Gemeinsam mit Svenja, einer erfahrenen Cosplayerin, bereitet sie sich auf eine ganz besondere Rolle vor — denn die beiden Freundinnen haben sich zur Teilnahme am Cosday in Frankfurt angemeldet. Dass dazu ein selbstgeschneidertes Kostüm gehört, ist noch eine der kleineren Hürden, die Miriam auf ihrem Weg in die Cosplay-Welt zu nehmen hat.
Grégoire Delacourt. La Liste de mes envies. – P : Le Livre de Poche, 2013. — 192 p. — Ecrit par un homme visiblement hautement sensible et expérimenté dans le sentiment humain. Tout y est : le style, impeccable de sensibilité et de poésie. Un roman qui dit beaucoup de choses essentielles de nos vies de femmes, de nos vies tout court. Un très beau livre dont la construction est impeccable. Jocelyne est un personnage extrêmement attachant et clair, net, limpide. C’est un peu un conte, ce bouquin. Il y des messages, une morale et plein de jolies métaphores pour évoquer la simplicité des choses.
Daniel Pennac. La fée carabine. — P : Gallimard, 1997. — 306 p. — Nous retrouvons Benjamin Malaussène, Directeur des éditions littéraires du Talion (enfin…celui qu’on envoie au charbon quand les situations s’enveniment !)
Bien malgré lui (quand on est un Bouc émissaire professionnel, c’est souvent… malgré soi), il se trouve mêlé à quelques meurtres sordides, quelques trafics opaques. La faune hétéroclite du Belleville des années 60 en toile de fond, chaleureuse, roublarde et parfois… définitive. Une oeuvre singulière, hilarante, tendre et intelligente (voir le dernier chapitre sur la décolonisation).
Malausséne est un Saint qui s’ignore et c’est pour ça qu’on l’aime !
Daniel Pennac. La petite marchande de prose. — P: Gallimard, 1997. — 420 p. – Transformé en objet d’adoration universelle par la reine Zabo, éditeur de génie, Benjamin Malaussène va payer au prix fort toutes les passions déchainées par la parution d’un best-seller dont il est censé être l’auteur. Vol du manuscrit, vengence, passion de l’écriture, frénésie des lecteurs, ébullition éditoriale, délires publicitaires, La petite marchandise de prose est un feu d’artifice tiré á la gloire du roman.
Daniel Pennac. Monsieur Malaussène. — P: Gallimard, 1997. — 644 p. — Lisez d’abord les romans précédents concernant la vie Malaussène et de préférence dans l’ordre (Au bonheur des Ogres, La Fée carabine et la petite Marchande de Prose), car ce sont des bijoux de la littérature plaisir. Ce 4e opus continue le crescendo installé depuis Au Bonheur des Ogres: plus de personnages, plus de ramifications dans l’intrigue qui se développe de façon magistralement insensée. Il y a aussi cette façon toujours si particulière du développement, la richesse du langage, l’originalité des métaphores, bref: du Pennac. C’est également l’art de décrire presqu’avec poésie les horreurs les plus abjectes ou d’installer en 3 pages une ambiance et une intrigue policière qui vous prendra, à coup sûr, à contre-pied… c’est encore le mélange des genres, des extrêmes et des impossibles…
Gabriella Engelmann. Apfelblütenzauber: Roman : Verlag: Knaur TB, 2015. — 400 S. – Ein Meer von rosa-weißen Blüten, malerische Fachwerkhäuser und romantische Flusslandschaften – nach sechs Jahren in Hamburg hat Leonie fast vergessen, wie schön das Alte Land ist. Da ihre Mitbewohnerinnen eigene Wege gehen und sie ihren Job verloren hat, muss sie sich neu orientieren und hofft, in der alten Heimat zur Ruhe zu kommen. Doch das klappt einfach nicht, da ihre Eltern Hilfe brauchen und, ganz unerwartet, ein Mann ihr Herz höherschlagen lässt. Ein Glück, dass sie sich auf ihre beiden Freundinnen Nina und Stella verlassen kann.
Marie-Aude Murail. Baby—sitter blues. — P: Neuf de L’école des loisirs, 2005. — 137 p. – Emilien déteste les mioches qui pleurnichent. Il s’est juré de ne jamais devenir père. Un père, d’ailleur, il ne sait pas ce que c’est. A quatorse ans, il vit seul avec sa mère depuis toujours. Alors, pourquoi jouer les baby-sitter ? Par appât du gain, bien sûr. A 5 euros de l’heure, il pourra se payer le PC de ses rèves. Mais voilà, à force de mentir en se faisant passer pour un as du baby-sitting et de potasser Comprendre et aimer son enfant, Emilien se prend au jeu. Et il s’intéresse si bien au petit Anthony, six mois, le bébé qui ne sourit jamais, qu’il finit par s’y attacher.
Kerstin Gier. Die Laufmasche/Die Braut sagt leider nein. — Verlag: Bastei Entertainment, 2016. — 480 S. — Zwei tolle Geschichten, leicht zu lesen. In die Protagonistinnen kann Frau sich schnell hinein versetzen und mitfühlen. Keines der beiden Bücher will man weglegen. Die Autorin hat eine sehr tolle Art Dinge oder Personen zu beschreiben. Diese zwei Geschichten eignen sich hervorragend für den Urlaub. Man will sich amüsieren, nicht zuviel nachdenken, schnell etwas zum Lesen zu haben, während man das Geschehen am Pool/Meer/auf der Terrasse beobachten kann.